Séances de thérapie systémique et hypnose à Veneux-les-Sablons (Seine-et-Marne) ou à distance
Cabinet de Thérapie brève et d'hypnose en Seine-et-Marne
Résumé : Cette approche est magique et va me débarrasser de tous mes problèmes ?
Thérapie brève systémique et stratégique (modèle Palo Alto)
Certaines personnes ont encore parfois une fausse image de la thérapie brève et de l’hypnose. Certains pensent que cela ne fonctionne pas (ou seulement sur les personnes crédules ou faibles d’esprit). D’autres, au contraire, y voient une panacée à tous les maux et lui attribuent un caractère magique. Ce n’est ni l’un ni l’autre.
Utilisée avec discernement et avec bon sens, la thérapie brève et l’hypnose peuvent vraiment changer votre vie. Et il faut rappeler que cette approche a aussi ses limites, notamment, elle n’est pas un traitement médical ou psychiatrique.
Déroulement d’une thérapie en Seine-et-Marne ou Paris
Thérapie brève & Hypnose ?
La thérapie brève systémique stratégique est une approche très efficace car elle est très concrète, s’adapte au contexte spécifique de la personne et ses résultats sont mesurables. Il s’agit d’un modèle de référence qui repose sur des bases scientifiques et vise la résolution de problèmes dans un vaste champs d’applications. Dans ce cadre, l’hypnose ericksonienne (formelle ou conversationnelle) est un outil majeur pour induire des changements notables et durables.
En aucun cas cette approche systémique et stratégique ne prétend se substituer à une prise en charge médicale ou psychiatrique. Au contraire, notre approche se veut non-normative (pas de jugement) et non pathologisante.
Le travail thérapeutique
Le premier entretien vise à clarifier les raisons de la démarche grâce à une récolte d’informations précises et détaillées. Il s’agit de définir le problème amené par la personne en termes concrets et actuels et de commencer à explorer des pistes de changement possibles.
Il est souvent demandé à la personne de poursuivre le travail d’une séance à l’autre. Par exemple, elle doit observer certaines situations, réfléchir à une question importante, ou même commencer à agir différemment dans tel ou tel contexte. Cela permet de rendre la personne active dans le processus thérapeutique, en s’appuyant sur ses ressources personnelles (conscientes et inconscientes) pour commencer à dépasser ses difficultés et développer de nouvelles ressources (autohypnose, cohérence cardiaque, contrôle émotionnel, etc.) et donc de raccourcir de façon notable la durée de la thérapie.
Une thérapie avec un début et une fin
Lorsque la personne juge que son problème est en partie ou complètement débloqué, le suivi thérapeutique s’arrête généralement après une phase de consolidation, au cours de laquelle les rencontres avec le thérapeute s’espacent progressivement. Ceci permet à la personne de retrouver peu à peu toute son autonomie et de vérifier que le changement souhaité se maintient dans le temps.
Il est indispensable de vous sentir en confiance et en sécurité. Dans un cabinet, nous sommes heureusement loin des clichés que véhicule l’hypnose de spectacle, laissant croire que le thérapeute est tout puissant et capable de soumettre quiconque à sa volonté.
Les critères les plus importants : vous sentir en confiance et en sécurité
Bien au contraire, nous allons consciemment analyser votre problème et tout ce que vous (vous ou vos proches) avez déjà essayé de faire pour le résoudre. Et mobiliser tous les moyens conscients et inconscients pour générer du changement vers un mieux-être ou une résolution complète de votre problématique.
Quand on parle de thérapie et d’hypnose, un mot revient de manière récurrente : l’inconscient. En thérapie brève systémique et en hypnose ericksonienne, nous partons d’une définition très simple de ce qu’est l’inconscient : tout ce qui n’est pas conscient ! Non ce n’est pas une blague. Par exemple, pendant que vous lisez ces lignes, vous respirez, votre cœur bat, votre pression sanguine se régule, ainsi que votre température et votre PH sanguin… et pourtant, vous n’avez pas besoin d’en avoir conscience. Notre système nerveux gère de manière simultanée des milliards d’informations, c’est pourquoi certaines résolutions de problèmes complexes de manière simple et rapide sont parfois, spectaculaires. Je compare souvent notre fonctionnement en tant qu’être humain à celui d’un grand orchestre philharmonique : sans chef.fe d’orchestre (notre conscience) il ne règnerait rapidement qu’une bruyante cacophonie. A contrario, si la/le chef.fe d’orchestre tentait de jouer en même temps toutes les partitions de tous les instruments ce serait… impossible !
Dans l’accompagnement, en thérapie brève systémique et hypnose, je vous propose un contexte sécurisé dans lequel vous pouvez aller mieux, retrouver le chemin de votre autonomie et atteindre vos objectifs. En général, le déblocage du problème s’effectue en une dizaine de séance ; mais dans tous les cas, c’est vous qui saurez ce qu’ « aller mieux » veut dire. C’est vous qui jugerez à partir de quand et de quel résultat, votre problème sera complètement ou suffisamment résolu.
Le travail avec les proches
Selon la problématique amenée par la personne, certains membres de son entourage, impliqués dans sa situation, peuvent être sollicités, avec leur accord, pour contribuer au changement souhaité.
Nous intervenons également auprès de conjoints et de parents de personnes en souffrance afin de les aider à adopter une attitude susceptible d’aider au mieux leurs proches, notamment lorsque ces derniers ne sont pas demandeurs d’une aide thérapeutique pour eux-mêmes. C’est souvent le cas dans les dépressions, les conduites addictives et avec les enfants et adolescents. C’est aussi une possibilité pour les aidants (qui s’occupent d’un proche invalide) d’avoir un espace pour réguler sa pratique et se préserver. Dans le modèle que je pratique, je travaille avec un.e « client.e » : c’est-à-dire, une personne qui souffre, qui demande de l’aide, qui a déjà fait des choses qui n’ont pas fonctionné et qui est encore prête à se mobiliser pour régler son problème.
Questions fréquentes sur l'hypnose
Suis-je hypnotisable ?
Comme l’hypnose est un phénomène naturel, tout le monde est hypnotisable. Chacun de nous expérimente des moments de transe hypnotique légère plusieurs fois par jour (dans une rêverie éveillée, lorsque l’attention est complètement absorbée par un film ou la lecture d’un ouvrage, etc.). En revanche, apprendre à se servir de cet état modifié de conscience, peut prendre plus ou moins de temps selon les personnes, leur motivation, leur capacité à se relâcher, la confiance qu’ils accordent au thérapeute, etc.
Vais-je perdre le contrôle ?
L’hypnose s’installe dans un climat confortable et rassurant. Il n’est pas forcément nécessaire de « lâcher-prise » comme on l’entend souvent. Contrairement aux idées reçues, en favorisant un meilleur dialogue entre la volonté consciente et les processus inconscients, le processus hypnotique offre un meilleur positionnement vis-à-vis des émotions, pensées et/ou comportements. En outre, faire des séances d’hypnose avec un praticien compétent et apprendre à pratiquer l’auto-hypnose mènent progressivement à une meilleure connaissance de soi.
Quand je serai sous hypnose, peut-on me faire faire n’importe quoi ?
Non. Cette appréhension est liée à l’hypnose de spectacle ou certains stéréotypes véhiculés par le cinéma. Le seul objectif de l’hypnose de spectacle est de divertir un public. Dans le cadre des thérapies brèves l’hypnose ericksonienne est un outil puissant au service des valeurs de la personne. À tout moment vous restez conscient de ce qui se passe en séance.
Y a-t-il des contre-indications à l’hypnose ?
Non. Néanmoins, si vous souffrez d’une pathologie ou d’une psychopathologie caractéristique, vous devez le signaler lors de la prise de rendez-vous et en parallèle demander l’avis de votre médecin, de votre psychiatre ou de votre psychothérapeute qui pourra alors dire si la thérapie brève et l’hypnose sont adaptée et peuvent vous être utiles. L’hypnose s’avère souvent complémentaire à d’autres approches thérapeutiques, mais en aucun cas elle ne peut se substituer à un traitement médical, psychiatrique ou paramédical.
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